Le 9 décembre 2025, le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence a rendu son verdict concernant un exploitant agricole de 57 ans, reconnu coupable d’avoir mis en danger la vie d’une douzaine d’enfants âgés de 11 mois à 9 ans en raison de la vente de fromage contaminé. Cette condamnation, qui inclut deux ans de prison avec sursis et une interdiction d’exercer toute activité liée aux produits laitiers pendant cinq ans, fait suite à une grave intoxication alimentaire survenue en juin 2022.
Selon le rapport initial, une épidémie a éclaté dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, à la suite de la détection de la bactérie Escherichia coli dans les produits laitiers de l'exploitation de Trets. Par ailleurs, des experts en sécurité alimentaire, comme ceux de l'INRAE (Institut National de la Recherche Agronomique et Environnementale), soulignent la nécessité impérative de respecter les normes d'hygiène pour éviter de telles situations.
« C’est un véritable drame pour les familles touchées par ces incidents. La santé des enfants aurait dû être une priorité, et l'exploitant doit en assumer la responsabilité », déclare un membre de l'association de consommateurs Ligue contre la violence alimentaire. Fait préoccupant, cette affaire relance le débat sur la régulation des normes sanitaires dans le secteur alimentaire et la nécessité d’une vigilance accrue pour prévenir de futures intoxications.
Suite à cette décision judiciaire, les autorités sanitaires envisagent également de renforcer les contrôles au sein des exploitations laitières pour assurer la sécurité des consommateurs. Les conséquences de ce jugement vont au-delà de la simple condamnation de l’exploitant ; elles soulignent l'importance d'une responsabilité collective en matière de sécurité alimentaire.







