En mars 2025, une affaire d'une gravité inouïe a éclaté dans l'Hérault, mettant en lumière un homme apparemment ordinaire sous un jour terrible. Mauri R., 35 ans, paysagiste apprécié dans son voisinage, aurait agressé sexuellement 22 femmes, mais parmi elles, certaines pourraient être mineures.
Habitant de Saussan, une commune tranquille à la périphérie de Montpellier, Mauri R. était un père de famille modèle, respecté par ses clients et ses amis. Pourtant, son incarcération a révélé un double visage, celui d'un individu ayant avoué plusieurs viols et agressions après avoir administré des drogues à ses victimes. Le choc est immense dans des régions où cet homme vivait incognito.
Pour retracer les débuts de cette affaire, nous devons revenir au 24 janvier 2025, lorsqu’un couple d’amies, toutes deux sexagénaires, a décidé de se présenter à la gendarmerie de Saint-Jean-de-Vedas pour dénoncer des faits troublants. Les deux témoignages présentent des similitudes frappantes, selon le procureur Fabrice Bélargent.
Une des victimes raconte avoir partagé un café avec Mauri, qui se plaignait de problèmes de santé. En lui apportant un médicament, elle a ensuite perdu la mémoire, ne se réveillant que dans son lit, ressentant des effets d’anxiolytiques qu’elle ne consomme pas habituellement. Cette situation n’est pas isolée. Une octogénaire a également rapporté des faits similaires, décrivant avoir perdu connaissance après une interaction avec le paysagiste.
22 victimes identifiées
À la suite de ces révélations, Mauri R. est rapidement devenu le principal suspect. Les gendarmes découvrirent qu'il était déjà mentionné dans une plainte déposée par une autre victime. Il a été arrêté et, surprise, il a admis avoir commis des agressions sur une quinzaine de femmes, révélant un modus operandi inquiétant. Lors des perquisitions effectuées chez lui, les enquêteurs ont retrouvé des anxiolytiques.
Comme l’a rapporté Midi Libre, le processus d'identification des victimes a été facilité par les aveux de Mauri, qui a avoué avoir pris pour cibles des amies, des connaissances et même des clientes de confiance, agissant entre mai 2024 et février 2025.
L’horreur dévoilée en octobre 2024
Le mois d’octobre 2024 est particulièrement emblématique des atrocités commises. Le 10, Mauri a violé une amie chez qui il séjournait, après avoir mélangé un tranquillisant à sa boisson. D’autres agressions ont suivi dans le même mois, où Mauri a profité de l’inconscience de ses victimes, allant jusqu'à agir face à d'autres personnes présentes dans la maison.
« Je me sens comme une vraie pourriture d’avoir fait ça », a-t-il déclaré aux enquêteurs. Mauri a également affirmé avoir filmé ces actes et a admis avoir consommé de la cocaïne. Après sa mise en examen en mars 2025, il fait face à des accusations supplémentaires pour des tentatives d'agression sur des jeunes filles, trois d'entre elles étant mineures.
Cette affaire soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des populations vulnérables, renforçant l'idée que des personnes apparemment ordinaires peuvent cacher des intentions malveillantes. Les experts en psychologie criminelle soulignent la nécessité de mieux détecter ces comportements et d'améliorer l'éducation sur la sécurité.
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